Hériter d’un bien immobilier ou acquérir un bien à plusieurs peut rapidement devenir source de tensions si aucune règle claire n’est établie dès le départ. La convention d’indivision offre justement une solution amiable pour organiser la gestion, l’occupation et la sortie d’un bien détenu en commun. Ce contrat permet d’anticiper les conflits, de clarifier les droits et obligations de chaque indivisaire, et de sécuriser les relations entre copropriétaires. Dans ce guide complet, nous vous expliquons ce qu’est une convention d’indivision, pourquoi elle est essentielle, comment la rédiger et quelles clauses prévoir pour protéger vos intérêts.

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Qu’est-ce que la Convention d’Indivision ?

La convention d’indivision est un contrat juridique qui permet à plusieurs personnes détenant un bien en commun d’organiser sa gestion de manière amiable et structurée. Contrairement à l’indivision légale, qui fonctionne sans règles préétablies et peut conduire à des blocages, la convention d’indivision fixe par écrit les modalités de fonctionnement entre indivisaires.

La convention d’indivision est encadrée par les articles 1873-1 à 1873-18 du Code civil français. Ce dispositif permet aux copropriétaires d’un bien de déroger aux règles strictes de l’indivision ordinaire en établissant leurs propres règles de gestion. La convention d’indivision doit obligatoirement être rédigée par écrit et, lorsqu’elle concerne un bien immobilier, elle nécessite l’intervention d’un notaire pour être publiée au service de la publicité foncière.

Ce contrat peut être conclu pour une durée déterminée (généralement cinq ans, renouvelable) ou indéterminée. Dans tous les cas, il offre un cadre juridique stable qui sécurise les relations entre indivisaires et facilite la prise de décisions collectives.

Origines : Succession, Achat Commun, Séparation de Couple

La convention d’indivision trouve ses origines dans trois situations principales :

Succession : Lorsque plusieurs héritiers reçoivent un bien immobilier, ils se retrouvent automatiquement en indivision. La convention d’indivision permet alors d’organiser la gestion de ce patrimoine commun, notamment en désignant un gérant ou en prévoyant l’occupation du bien.

Achat commun : Deux amis, des associés ou des membres d’une même famille qui achètent ensemble un bien immobilier peuvent anticiper les modalités de gestion en établissant une convention d’indivision dès l’acquisition.

Séparation ou divorce : Lorsqu’un couple se sépare et conserve temporairement un bien en commun, la convention d’indivision peut encadrer cette période transitoire avant une vente ou un rachat de parts.


Pourquoi Faire une Convention d’Indivision ?

Établir une convention d’indivision présente de nombreux avantages pour les copropriétaires d’un bien. Ce contrat permet non seulement de fluidifier la gestion quotidienne mais aussi de prévenir les conflits qui peuvent survenir dans le cadre d’une indivision non organisée.

Fluidifier la Gestion de l’Indivision

Sans convention d’indivision, toutes les décisions importantes concernant le bien doivent être prises à l’unanimité des indivisaires, ce qui peut rapidement conduire à des situations de blocage. La convention d’indivision permet de désigner un gérant qui pourra accomplir les actes d’administration courante sans solliciter l’accord systématique de tous les indivisaires.

Elle définit également les règles de majorité pour certaines décisions, ce qui facilite considérablement la gestion du bien. Par exemple, les travaux d’entretien peuvent être votés à la majorité des deux tiers des droits indivis, évitant ainsi qu’un seul indivisaire puisse bloquer des décisions essentielles.

Prévenir les Conflits, Organiser l’Occupation et les Charges

L’un des principaux avantages de la convention d’indivision réside dans sa capacité à anticiper et prévenir les litiges fréquents liés à l’indivision successorale. En fixant dès le départ des règles claires concernant l’occupation du bien, le paiement des charges et la répartition des revenus locatifs éventuels, elle limite considérablement les sources de tensions.

La convention peut par exemple prévoir qu’un indivisaire occupe le bien moyennant le versement d’une indemnité d’occupation aux autres copropriétaires. Elle peut également détailler la répartition des charges (taxes foncières, travaux, assurances) en fonction des quotes-parts de chacun. Cette transparence contribue à maintenir des relations saines entre indivisaires, même dans des situations familiales parfois complexes.


Comment Rédiger une Convention d’Indivision ?

La rédaction d’une convention d’indivision requiert une attention particulière aux formalités légales et aux éléments essentiels à inclure pour garantir son efficacité et sa validité juridique.

Les Formalités : Écrit Obligatoire, Notaire si Bien Immobilier

La première règle à respecter est que la convention d’indivision doit impérativement être établie par écrit. Ce document ne peut se limiter à un simple accord oral, sous peine de nullité juridique. Pour les biens immobiliers, le recours à un notaire est obligatoire. Le notaire rédigera l’acte authentique et procédera à sa publication au service de la publicité foncière, ce qui rend la convention opposable aux tiers.

Les frais notariés varient en fonction de la valeur du bien et du nombre d’indivisaires, mais cet investissement initial garantit la sécurité juridique de l’ensemble des parties. Le notaire veille également à ce que toutes les clauses respectent le cadre légal et protègent équitablement les intérêts de chaque indivisaire.

Les Éléments Essentiels à Inclure

Une convention d’indivision complète doit contenir plusieurs éléments fondamentaux :

L’identification des biens : Description précise de tous les biens concernés par l’indivision (adresse complète, références cadastrales pour l’immobilier, etc.).

Les quotes-parts : Indication claire de la part détenue par chaque indivisaire (par exemple : 1/3, 1/4, etc.).

La désignation d’un gérant : Nom de la personne chargée d’administrer le bien et étendue de ses pouvoirs.

La durée : Indication de la durée de la convention (déterminée ou indéterminée).

Les règles d’occupation : Modalités d’occupation du bien et calcul de l’indemnité éventuelle.

La répartition des charges : Clés de répartition des dépenses courantes et exceptionnelles.

Les conditions de sortie : Modalités permettant à un indivisaire de se retirer (droit de préemption, conditions de rachat des parts).


Clauses Types et Bonnes Pratiques

Au-delà des éléments essentiels, plusieurs clauses spécifiques peuvent être intégrées dans la convention d’indivision pour adapter le contrat aux besoins particuliers des indivisaires.

Clause de Désignation du Gérant

La clause de désignation du gérant doit préciser l’identité de la personne chargée de gérer le bien, ainsi que l’étendue exacte de ses pouvoirs. Dans la pratique, on distingue généralement les actes d’administration courante (que le gérant peut accomplir seul) des actes de disposition (qui nécessitent l’accord de tous les indivisaires).

Le gérant peut par exemple être habilité à :

  • Percevoir les loyers et régler les charges courantes
  • Effectuer les réparations d’entretien nécessaires
  • Souscrire les assurances obligatoires
  • Représenter l’indivision dans les relations avec l’administration fiscale

À retenir : La désignation d’un gérant simplifie considérablement la gestion quotidienne du bien en évitant de solliciter tous les indivisaires pour chaque décision courante.

Clause d’Occupation et d’Indemnité

Lorsqu’un ou plusieurs indivisaires occupent le bien de manière exclusive, il est essentiel de prévoir une clause d’occupation détaillant les modalités de cette jouissance privative. Cette clause doit préciser si l’occupation donne lieu au versement d’une indemnité d’occupation aux autres indivisaires et, le cas échéant, comment celle-ci est calculée.

L’indemnité d’occupation correspond généralement à la valeur locative du bien, proratisée en fonction des quotes-parts détenues par les indivisaires non occupants. Par exemple, si le bien pourrait se louer 1 500 euros par mois et qu’un indivisaire détenant 50 % des parts l’occupe seul, il devra verser 750 euros mensuels aux autres copropriétaires.

Clause de Durée et Renouvellement

La durée de la convention d’indivision mérite une attention particulière. La loi permet de choisir entre une durée déterminée (souvent cinq ans pour les biens immobiliers) ou une durée indéterminée. Chaque option présente des avantages distincts :

Durée déterminée : Elle offre une stabilité pendant une période définie et permet de prévoir un rendez-vous pour faire le point. La convention peut prévoir son renouvellement automatique ou nécessiter un nouvel accord express des parties.

Durée indéterminée : Elle offre plus de flexibilité mais tout indivisaire peut demander la sortie de l’indivision moyennant un préavis (généralement deux ans pour l’immobilier).

Clause de Préemption ou de Priorité de Rachat des Parts

La clause de préemption est particulièrement importante lorsque les indivisaires souhaitent éviter l’arrivée d’un tiers dans l’indivision. Elle accorde aux copropriétaires un droit de priorité pour racheter les parts d’un indivisaire qui souhaiterait vendre.

Cette clause prévoit généralement :

  • L’obligation pour l’indivisaire vendeur d’informer les autres de son intention de céder ses parts
  • Un délai pendant lequel les autres indivisaires peuvent exercer leur droit de préemption
  • Les modalités de fixation du prix (accord amiable ou expertise)
  • La répartition des parts rachetées entre les indivisaires préempteurs

Avantages et Limites de la Convention d’Indivision

Comme tout dispositif juridique, la convention d’indivision présente des atouts indéniables mais aussi certaines contraintes qu’il convient de connaître avant de s’engager.

Avantages pour Chaque Indivisaire

La convention d’indivision offre plusieurs bénéfices majeurs :

Sécurité juridique : Toutes les règles sont fixées par écrit, ce qui limite les malentendus et facilite la résolution des litiges éventuels.

Souplesse de gestion : La désignation d’un gérant et la définition de règles de majorité fluidifient considérablement la gestion quotidienne du bien.

Protection des intérêts : Les clauses de préemption et d’occupation protègent les droits de chacun et évitent les décisions unilatérales préjudiciables.

Anticipation des conflits : En prévoyant les situations problématiques, la convention d’indivision réduit significativement les risques de tensions entre indivisaires.

Maintien du bien en commun : Elle permet de conserver le bien indivis plus longtemps sans subir les blocages de l’indivision ordinaire, ce qui peut être utile dans l’attente d’une décision commune ou d’une évolution du marché immobilier.

Limites : Durée Maximale, Unanimité Possible, Frais

Malgré ses nombreux avantages, la convention d’indivision comporte certaines limites :

Durée maximale : Pour les biens immobiliers, la durée déterminée ne peut généralement excéder cinq ans (renouvelable), ce qui nécessite de réviser régulièrement le contrat.

Unanimité toujours requise pour certains actes : Même avec une convention d’indivision, certaines décisions majeures (vente du bien, hypothèque) requièrent l’accord unanime de tous les indivisaires.

Frais de mise en place : L’intervention d’un notaire pour les biens immobiliers génère des frais qu’il faut anticiper dans le budget.

Rigidité relative : Une fois établie, la modification de la convention nécessite l’accord de tous les indivisaires, ce qui peut poser problème si les relations se dégradent.

Sortie possible : Dans une convention à durée indéterminée, chaque indivisaire conserve le droit de demander le partage, ce qui peut fragiliser la stabilité de l’indivision.


Cas d’Usage et Profils Concernés

La convention d’indivision s’adapte à de nombreuses situations et profils de copropriétaires. Voici les trois cas d’usage les plus fréquents dans lesquels elle se révèle particulièrement utile.

Héritage entre Frères et Sœurs

C’est probablement le cas de figure le plus courant. Lorsque plusieurs enfants héritent de la maison familiale ou d’un appartement, ils se retrouvent automatiquement en indivision successorale. La convention d’indivision permet alors d’organiser cette période de copropriété, qu’elle soit temporaire (en attendant une vente) ou durable (si les héritiers souhaitent conserver le bien).

Elle peut prévoir qu’un des frères ou sœurs occupe le logement moyennant une indemnité, organiser les travaux d’entretien nécessaires, ou encore encadrer une éventuelle mise en location. Cette formalisation évite les tensions familiales et permet de maintenir de bonnes relations malgré la complexité de la situation patrimoniale.

Pour les héritiers qui souhaitent explorer d’autres options que l’indivision, il existe également des solutions comme la donation-partage ou le testament qui peuvent être envisagées en amont.

Achat à Plusieurs : Amis ou Associés

De plus en plus de personnes choisissent d’investir ensemble dans l’immobilier pour mutualiser les ressources et accéder à des biens plus qualitatifs. Que ce soit entre amis, collègues ou associés, l’achat à plusieurs nécessite un cadre juridique clair dès le départ.

La convention d’indivision permet alors de définir les droits et obligations de chacun avant même l’acquisition. Elle peut prévoir les modalités de financement, la répartition des charges, les conditions d’occupation si l’un des acquéreurs souhaite habiter le bien, et surtout les conditions de sortie si l’un des copropriétaires souhaite se retirer du projet.

Une alternative à considérer dans ce cas de figure est la création d’une société civile immobilière (SCI), qui offre également une structure de gestion collective mais avec des caractéristiques juridiques et fiscales différentes.

Séparation ou Divorce

Lors d’une séparation ou d’un divorce, les ex-conjoints conservent parfois temporairement un bien immobilier en commun, notamment lorsque des enfants mineurs sont concernés ou que le marché n’est pas favorable à une vente immédiate. La convention d’indivision permet alors d’encadrer cette période transitoire en définissant qui occupe le logement, comment sont réparties les charges, et dans quelles conditions le bien pourra être vendu ou racheté par l’un des ex-conjoints.

Cette solution présente l’avantage de maintenir une relation apaisée malgré la séparation, en évitant les conflits liés à la gestion du patrimoine commun. Elle permet également de préserver les intérêts des enfants en garantissant la stabilité de leur logement.


Checklist : Avant de Signer Votre Convention d’Indivision

Avant de vous engager dans une convention d’indivision, prenez le temps de vérifier ces points essentiels pour sécuriser votre démarche :

  • Avez-vous identifié tous les biens concernés ? Assurez-vous que tous les biens de l’indivision sont clairement listés dans la convention.
  • Les quotes-parts sont-elles exactement définies ? Vérifiez que la répartition correspond bien à la situation réelle (parts héritées, apports de chacun, etc.).
  • Un gérant a-t-il été désigné ? Si oui, ses pouvoirs sont-ils suffisamment précis et encadrés ?
  • Avez-vous prévu les modalités d’occupation ? Si un indivisaire occupe le bien, l’indemnité d’occupation est-elle fixée et acceptée par tous ?
  • La répartition des charges est-elle claire ? Taxes, travaux, assurances : qui paie quoi et selon quelle clé de répartition ?
  • Avez-vous inclus une clause de préemption ? Cela protège l’indivision de l’arrivée de tiers non désirés.
  • La durée de la convention est-elle adaptée ? Déterminée ou indéterminée, avez-vous choisi l’option la plus appropriée à votre situation ?
  • Les conditions de sortie sont-elles prévues ? Comment un indivisaire peut-il se retirer ? Quelles sont les modalités de rachat ou de vente ?
  • Avez-vous consulté un notaire ? Pour les biens immobiliers, son intervention est obligatoire et garantit la validité juridique de votre convention.
  • Tous les indivisaires sont-ils d’accord ? La signature de la convention nécessite l’unanimité. Assurez-vous que chacun comprend et accepte toutes les clauses.

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Conclusion

La convention d’indivision constitue un outil juridique indispensable pour organiser la gestion d’un bien détenu à plusieurs. En fixant des règles claires dès le départ, elle permet de prévenir les conflits, de fluidifier la prise de décisions et de protéger les intérêts de chaque indivisaire. Que vous soyez héritier d’un bien familial, acquéreur à plusieurs ou en situation de séparation, la convention d’indivision vous offre un cadre sécurisé et adapté à votre situation particulière.

Pour garantir l’efficacité et la validité de votre convention d’indivision, nous vous recommandons vivement de faire appel à un notaire qui saura rédiger un contrat parfaitement adapté à votre situation et conforme au cadre légal. N’hésitez pas non plus à vous renseigner sur les erreurs à éviter lors d’une sortie d’indivision pour anticiper au mieux l’avenir de votre patrimoine.

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Questions Fréquentes (FAQ)

Qu’est-ce qu’une convention d’indivision et dans quels cas faut-il la mettre en place ?

La convention d’indivision est un accord écrit entre tous les indivisaires qui fixe les règles de gestion, d’occupation et de sortie d’un bien détenu en commun. Elle s’impose particulièrement dans trois situations : lors d’un héritage entre plusieurs héritiers, dans le cadre d’un achat immobilier à plusieurs (amis, associés, famille), ou encore lors d’une séparation ou d’un divorce lorsque les ex-conjoints conservent temporairement un bien en commun. Ce contrat permet d’anticiper les conflits et de sécuriser les relations entre copropriétaires en établissant des règles claires dès le départ.

La convention d’indivision est-elle obligatoire ?

Non, la convention d’indivision n’est pas juridiquement obligatoire. L’indivision peut très bien exister sans convention, selon les règles de l’indivision ordinaire prévues par le Code civil. Toutefois, elle est fortement recommandée pour organiser efficacement la gestion du bien et éviter les blocages qui caractérisent souvent l’indivision non conventionnelle. Sans convention, toutes les décisions importantes nécessitent l’unanimité des indivisaires, ce qui peut rapidement conduire à des situations de paralysie décisionnelle. La convention d’indivision offre donc un cadre beaucoup plus souple et sécurisé pour tous les copropriétaires.

Quelle durée peut-on fixer pour la convention d’indivision ?

La durée de la convention d’indivision peut être déterminée ou indéterminée, selon les besoins et la volonté des indivisaires. Pour les biens immobiliers, lorsqu’une durée déterminée est choisie, elle est généralement fixée à cinq ans, renouvelables. Cette durée peut être reconduite tacitement ou nécessiter un nouvel accord express des parties. La convention peut également être conclue pour une durée indéterminée, offrant ainsi plus de flexibilité, mais avec la possibilité pour chaque indivisaire de demander le partage moyennant un préavis (généralement de deux ans pour l’immobilier). Le choix entre ces deux options dépend essentiellement de la nature du projet commun et des objectifs patrimoniaux des copropriétaires.

Quels sont les frais et formalités pour établir une convention d’indivision ?

L’établissement d’une convention d’indivision nécessite obligatoirement un écrit. Pour les biens immobiliers, le recours à un notaire est impératif. Le notaire rédige l’acte authentique et procède à son enregistrement auprès du service de la publicité foncière, ce qui rend la convention opposable aux tiers. Les frais varient en fonction de la valeur du bien concerné et du nombre d’indivisaires, mais ils incluent généralement les émoluments du notaire, les droits d’enregistrement et les frais de publicité foncière. Bien que cet investissement initial puisse paraître conséquent, il garantit la sécurité juridique de l’ensemble des parties et prévient des conflits bien plus coûteux à l’avenir.

Peut-on inclure une clause de sortie ou de préemption dans la convention d’indivision ?

Oui, non seulement on peut inclure de telles clauses, mais il est même vivement recommandé de le faire. La clause de préemption accorde aux indivisaires un droit de priorité pour racheter les parts d’un copropriétaire qui souhaiterait vendre, évitant ainsi l’arrivée d’un tiers dans l’indivision. Cette clause précise généralement les modalités d’information des autres indivisaires, le délai pendant lequel ils peuvent exercer leur droit, et les conditions de fixation du prix. Quant aux clauses de sortie, elles définissent les conditions dans lesquelles un indivisaire peut se retirer de l’indivision, notamment les modalités de calcul du prix de rachat de ses parts et les délais à respecter. Ces clauses sont essentielles pour sécuriser l’avenir de l’indivision et protéger les intérêts de tous les copropriétaires.


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Mise à jour le 11/11/2025