Vendre un bien immobilier représente une étape majeure dans un parcours patrimonial. Que vous soyez propriétaire d’un appartement, d’une maison ou d’un immeuble à Paris, l’intervention d’un notaire est non seulement obligatoire, mais elle garantit la sécurité juridique de votre transaction. Le notaire joue un rôle central dans la vente immobilière, de la vérification des titres de propriété jusqu’à la signature de l’acte authentique. Comprendre les étapes de ce processus, les documents à réunir et les frais associés vous permettra d’aborder cette transaction avec sérénité. Dans ce guide complet, nous détaillons toutes les phases d’une vente notaire, les obligations de chacun et les bonnes pratiques pour éviter les pièges courants.
Pourquoi passer par un notaire pour une vente immobilière ?
Le recours au notaire pour une vente immobilière n’est pas une simple formalité administrative : c’est une obligation légale qui protège toutes les parties impliquées dans la transaction. Le notaire apporte une expertise juridique indispensable et assume des responsabilités importantes qui garantissent la validité et la sécurité de la vente.
Le rôle d’officier public du notaire (sécurité juridique)
Le notaire est un officier public ministériel nommé par l’État. À ce titre, il agit au nom de la puissance publique et authentifie les actes qu’il rédige. Cette authentification confère à l’acte de vente une force probante et exécutoire : l’acte authentique fait foi de son contenu et ne peut être contesté que par une procédure lourde. Cette sécurité juridique est essentielle dans une transaction immobilière où les enjeux financiers sont considérables.
Le notaire vérifie l’identité des parties, s’assure de leur capacité juridique à vendre ou à acheter, et contrôle la validité du consentement. Il garantit ainsi que la vente se déroule conformément à la loi et protège les droits de chacun. Cette impartialité est fondamentale : le notaire conseille à la fois le vendeur et l’acheteur, sans privilégier l’un ou l’autre.
Les missions du notaire dans la vente (vérifications, rédaction, enregistrement)
Les missions du notaire dans une vente notaire sont multiples et s’échelonnent tout au long du processus de transaction :
Vérifications préalables : Le notaire effectue des recherches approfondies sur la situation juridique du bien. Il consulte le fichier immobilier pour vérifier les titres de propriété, s’assure qu’il n’existe aucune hypothèque ou servitude non déclarée, et contrôle l’absence de droit de préemption (notamment pour la mairie ou les locataires). Ces vérifications peuvent prendre plusieurs semaines.
Rédaction des actes : Le notaire rédige d’abord l’avant-contrat (promesse de vente ou compromis de vente), puis l’acte authentique de vente définitif. Chaque document est rédigé avec précision pour éviter tout litige ultérieur et inclut toutes les clauses nécessaires à la protection des parties.
Calcul et collecte des taxes : Le notaire calcule les droits de mutation (communément appelés “frais de notaire”), collecte les sommes dues et les reverse au Trésor Public. Il s’assure également que le vendeur est à jour de ses impôts locaux.
Enregistrement et publication : Après la signature, le notaire enregistre l’acte au service de la publicité foncière, ce qui rend la vente opposable aux tiers et garantit la transmission officielle de la propriété.
Si vous envisagez vendre un immeuble sur Paris, le notaire jouera également un rôle crucial dans la vérification des documents de copropriété et des diagnostics obligatoires.
Les étapes clés de la vente avec un notaire
Une vente immobilière avec un notaire se déroule en plusieurs phases bien distinctes, depuis l’accord initial entre les parties jusqu’au transfert définitif de propriété. Comprendre ce calendrier vous permet d’anticiper les délais et de préparer les documents nécessaires.
Avant-contrat (promesse/compromis)
La première étape formelle de la vente notaire est la signature d’un avant-contrat, qui prend généralement la forme d’un compromis de vente ou d’une promesse de vente. Bien que cet avant-contrat puisse être rédigé par une agence immobilière ou directement par les parties, il est fortement recommandé de le faire établir par un notaire dès cette étape.
Le compromis de vente engage à la fois le vendeur et l’acheteur. Il fixe les conditions de la vente (prix, date limite de signature de l’acte définitif, conditions suspensives). Les conditions suspensives les plus courantes incluent l’obtention d’un prêt immobilier par l’acheteur et la délivrance de certains diagnostics obligatoires.
Délai de rétractation : L’acheteur bénéficie d’un délai légal de rétractation de 10 jours à compter de la notification du compromis. Ce délai lui permet de revenir sur sa décision sans avoir à se justifier ni à verser d’indemnité.
Le vendeur doit déjà réunir à ce stade une partie des documents nécessaires à la transaction, notamment les diagnostics immobiliers obligatoires. Pour les biens en copropriété, les documents relatifs au syndicat sont également exigés.
Formalités préliminaires
Entre la signature du compromis et l’acte authentique, le notaire accomplit de nombreuses formalités préliminaires qui constituent le cœur de son travail de vérification. Cette période, qui dure généralement entre 2 et 3 mois, est cruciale pour sécuriser la transaction.
Vérifications juridiques : Le notaire consulte le fichier immobilier et vérifie que le vendeur est bien le propriétaire légitime du bien. Il s’assure qu’aucune hypothèque, servitude ou préemption ne pèse sur le bien. Si une hypothèque existe, le notaire s’occupe de la purger avec le produit de la vente.
Contrôle des diagnostics : Le notaire vérifie que tous les diagnostics obligatoires sont présents et conformes : diagnostic de performance énergétique (DPE), amiante, plomb, termites, gaz, électricité, état des risques et pollutions (ERP), et éventuellement l’audit énergétique pour les passoires thermiques depuis 2023.
Purge du droit de préemption : Pour certains biens, notamment en zone urbaine, la mairie dispose d’un droit de préemption. Le notaire notifie la vente à la commune qui dispose d’un délai de 2 mois pour se prononcer. En cas de silence, le droit de préemption est purgé et la vente peut se poursuivre.
Préparation de l’acte définitif : Le notaire rédige l’acte authentique de vente, calcule précisément les frais et droits à payer, et prépare les documents pour la signature. Il s’assure que l’acheteur dispose des fonds nécessaires (attestation bancaire ou déblocage du prêt).
Si votre bien est en indivision, le notaire veillera à obtenir l’accord de tous les indivisaires conformément aux règles applicables.
Signature de l’acte authentique
La signature de l’acte authentique chez le notaire marque le transfert officiel de propriété. C’est un moment solennel qui se déroule en présence du notaire, du vendeur et de l’acheteur (ou de leurs représentants munis d’une procuration).
Le rendez-vous chez le notaire : Lors de cette rencontre, le notaire relit l’intégralité de l’acte à voix haute, clause par clause. Il explique le contenu de l’acte, répond aux questions et s’assure que toutes les parties ont bien compris leurs engagements. Cette lecture intégrale, bien que parfois longue, est une garantie supplémentaire de transparence.
Signature et déblocage des fonds : Une fois l’acte signé par toutes les parties et par le notaire, le transfert de propriété est effectif. Le notaire procède alors au déblocage des fonds : l’acheteur (ou sa banque) verse l’intégralité du prix de vente, le notaire déduit les frais, taxes et éventuelles dettes (hypothèque à rembourser, quote-part de charges), puis reverse le solde au vendeur.
Remise des clés : La remise des clés intervient généralement immédiatement après la signature, sauf clause contraire prévue dans l’acte. L’acheteur devient officiellement propriétaire et peut prendre possession du bien.
Publication foncière : Dans les jours qui suivent, le notaire procède à la publication de la vente au service de la publicité foncière. Cette formalité rend la vente opposable aux tiers : la propriété de l’acheteur est désormais officiellement enregistrée et protégée.
Pour les propriétaires d’immeubles en bloc, pourquoi vendre son immeuble parisien avec l’accompagnement d’un notaire spécialisé garantit une transaction sécurisée et optimisée.
Obligations et documents à fournir
La réussite d’une vente notaire repose en grande partie sur la préparation d’un dossier complet et conforme. Vendeur et acheteur ont chacun des obligations documentaires spécifiques que le notaire vérifiera avant la signature.
Documents vendeur
Le vendeur doit constituer un dossier complet comprenant :
Titre de propriété : L’acte notarié qui prouve votre qualité de propriétaire (acte de vente, acte de donation, attestation notariée de propriété en cas de succession).
Documents d’identité : Carte nationale d’identité ou passeport en cours de validité, justificatif de domicile récent.
Diagnostics techniques obligatoires : Ensemble des diagnostics immobiliers en vigueur selon la nature et l’ancienneté du bien (DPE, amiante, plomb, termites, gaz, électricité, ERP, audit énergétique si nécessaire). Ces diagnostics doivent être réalisés par des professionnels certifiés.
Situation hypothécaire : État hypothécaire délivré par le service de publicité foncière, indiquant les éventuelles hypothèques ou privilèges grevant le bien. Si une hypothèque existe, le notaire calculera son montant et organisera son remboursement avec le produit de la vente.
Documents de copropriété (si applicable) : Règlement de copropriété et état descriptif de division, procès-verbaux des trois dernières assemblées générales, carnet d’entretien de l’immeuble, montant des charges courantes et quote-part du vendeur, attestation de surface (loi Carrez), état des dettes éventuelles de copropriété.
Justificatifs fiscaux : Derniers avis de taxe foncière et taxe d’habitation, quittances récentes de charges de copropriété si applicable.
Documents relatifs aux travaux : Factures des travaux réalisés, déclarations préalables ou permis de construire pour toute modification, garanties décennales si des travaux ont été effectués récemment.
Si vous vendez un bien en indivision successorale, des documents supplémentaires seront nécessaires pour prouver l’accord de tous les indivisaires.
Documents acheteur
L’acheteur doit également fournir un dossier complet :
Pièces d’identité : Carte nationale d’identité ou passeport en cours de validité, justificatif de domicile de moins de 3 mois.
Preuve de financement : Attestation de financement bancaire ou offre de prêt acceptée, justificatif de capacité financière pour le montant restant à payer (relevés de comptes, attestation bancaire), ou attestation de déblocage des fonds si l’achat se fait comptant.
Attestation de prêt immobilier : Si l’achat est financé par un crédit, l’acheteur doit fournir une offre de prêt définitive acceptée, avec tous les documents annexes (assurance emprunteur, conditions générales du prêt).
Documents spécifiques selon le profil : Pour un achat via une SCI, les statuts de la société et un extrait Kbis récent. Pour un achat en couple, justificatif de situation matrimoniale (livret de famille, certificat de mariage, PACS). Pour un achat par un non-résident, documents légalisés et traduits selon les exigences.
Particularités selon le type de bien
Certaines catégories de biens immobiliers nécessitent des documents supplémentaires :
Bien en copropriété : État daté (document fourni par le syndic datant de moins de 3 mois récapitulant la situation du lot), pré-état daté (document préliminaire de moins de 6 mois), procès-verbaux des assemblées générales, règlement de copropriété et état descriptif de division.
Immeuble entier : Si vous souhaitez vendre un immeuble sur Paris, vous devrez fournir l’ensemble des baux commerciaux et d’habitation en cours, état des loyers perçus et impayés éventuels, documents relatifs à la gestion de l’immeuble, situation détaillée des charges et travaux.
Terrain à bâtir : Certificat d’urbanisme, plan cadastral, étude de sol si disponible, bornage effectué par un géomètre-expert.
Bien en VEFA (Vente en l’État Futur d’Achèvement) : Contrat de réservation, notice descriptive, plans, garanties (garantie de parfait achèvement, garantie décennale, garantie d’achèvement).
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Frais et rémunération du notaire pour une vente
Les “frais de notaire” sont souvent une source d’inquiétude pour les acheteurs et les vendeurs. Il est essentiel de comprendre leur composition réelle et de savoir qui paie quoi pour éviter les mauvaises surprises.
Composition des frais
L’expression “frais de notaire” est en réalité trompeuse : le notaire ne perçoit qu’une faible partie de cette somme. Les frais se décomposent en quatre catégories principales :
Droits de mutation (ou droits d’enregistrement) : C’est la part la plus importante, environ 5,80 % du prix de vente pour un bien ancien (variant légèrement selon les départements). Ces droits sont des taxes perçues par l’État et les collectivités locales. Le notaire les collecte pour le compte de l’administration fiscale. Pour un bien neuf, ce taux est réduit à environ 0,715 %.
Émoluments du notaire : Il s’agit de la rémunération proprement dite du notaire pour son travail. Ces émoluments sont fixés par décret et s’appliquent de manière dégressive selon le prix de vente. Ils représentent environ 0,8 à 1 % du prix de vente pour un bien ancien.
Débours : Ce sont les sommes que le notaire avance pour le compte de son client : frais de publication au service de la publicité foncière, extraits cadastraux, documents d’urbanisme, état hypothécaire, etc. Ces frais sont refacturés au centime près.
Contribution de sécurité immobilière : Taxe perçue lors de l’enregistrement de la vente au service de la publicité foncière, elle s’élève à 0,10 % du prix de vente.
Frais pour le vendeur et conseils
Qui paie les frais de notaire ? Par usage, c’est l’acheteur qui règle la quasi-totalité des frais de notaire. Le vendeur, quant à lui, doit s’acquitter de certains frais spécifiques :
Mainlevée d’hypothèque : Si le bien est grevé d’une hypothèque, le vendeur doit payer les frais de mainlevée (radiation de l’hypothèque). Ces frais s’élèvent généralement entre 0,3 et 0,5 % du montant de l’hypothèque.
Frais de dossier : Certains notaires facturent des honoraires pour la constitution du dossier de vente. Il est important de demander un devis détaillé en amont.
Diagnostics immobiliers : Le coût des diagnostics obligatoires varie selon la taille et la localisation du bien, généralement entre 300 et 1 500 €. Pour un immeuble entier, ce coût peut être beaucoup plus élevé.
Plus-value immobilière : Si la vente génère une plus-value, le vendeur devra payer l’impôt sur la plus-value immobilière (19 % d’impôt sur le revenu + 17,2 % de prélèvements sociaux). Des exonérations existent pour la résidence principale et selon la durée de détention.
Conseils pour anticiper les frais :
- Demandez plusieurs devis : Pour les diagnostics techniques, comparez les offres de plusieurs entreprises certifiées.
- Négociez les honoraires : Depuis 2016, une partie des honoraires du notaire est négociable (honoraires libres sur prestations annexes).
- Anticipez la mainlevée : Si vous avez un crédit en cours, contactez votre banque en amont pour connaître le coût exact de la mainlevée.
- Optimisez la fiscalité : Si vous vendez un immeuble de rapport, consultez un expert en fiscalité immobilière pour optimiser votre imposition.
Pour les propriétaires d’immeubles, comprendre pourquoi investir dans un immeuble de rapport permet également de mieux anticiper les aspects fiscaux lors de la revente.
Erreurs fréquentes à éviter et bonnes pratiques
Une vente immobilière peut rencontrer des obstacles qui retardent ou compliquent la transaction. Voici les erreurs les plus courantes et comment les éviter.
Ne pas contacter le notaire suffisamment tôt
L’erreur : Attendre la signature du compromis pour choisir son notaire et commencer les démarches.
Le risque : Les vérifications du notaire prennent du temps (2 à 3 mois en moyenne). Un démarrage tardif peut entraîner des retards importants et mettre en péril la vente si une condition suspensive expire.
La bonne pratique : Contactez un notaire dès que vous envisagez sérieusement de vendre. Il pourra vous conseiller sur les démarches préalables, vérifier l’état de votre titre de propriété et vous indiquer les documents à réunir. Cette anticipation accélère considérablement le processus une fois le compromis signé.
Omettre des diagnostics ou des vérifications
L’erreur : Négliger certains diagnostics obligatoires ou fournir des documents périmés.
Le risque : La vente peut être annulée ou vous pouvez être tenu responsable de vices cachés. L’absence de diagnostic obligatoire peut également entraîner une réduction du prix de vente ou des poursuites judiciaires. Par exemple, l’absence de diagnostic amiante ou plomb expose le vendeur à une lourde responsabilité en cas de problème ultérieur.
La bonne pratique : Réalisez tous les diagnostics obligatoires pour votre immeuble en amont, en faisant appel à un diagnostiqueur certifié. Vérifiez la date de validité de chaque diagnostic (de 3 mois pour l’état parasitaire à illimitée pour certains diagnostics amiante négatifs) et renouvelez-les si nécessaire. N’essayez jamais de dissimuler un problème : la transparence est toujours préférable et vous protège juridiquement.
Ne pas vérifier les conditions de financement de l’acheteur
L’erreur : Accepter une offre d’achat sans s’assurer de la solidité financière de l’acheteur ou sans condition suspensive claire sur l’obtention du prêt.
Le risque : La vente peut échouer au dernier moment si l’acheteur ne parvient pas à obtenir son financement, vous faisant perdre un temps précieux et potentiellement d’autres acheteurs intéressés.
La bonne pratique : Demandez à l’acheteur de fournir une attestation de financement ou une simulation de prêt sérieuse avant de signer le compromis. Incluez une condition suspensive d’obtention de prêt avec un délai raisonnable (généralement 45 à 60 jours). Votre notaire vérifiera ces éléments, mais il est prudent de s’en préoccuper dès les premières discussions.
Choisir un notaire uniquement sur le tarif
L’erreur : Sélectionner son notaire exclusivement en fonction du prix le plus bas, sans considérer son expertise ou sa réactivité.
Le risque : Une partie des honoraires du notaire est réglementée, et la marge de négociation porte surtout sur les prestations annexes. Un notaire peu expérimenté ou surchargé peut commettre des erreurs, retarder les démarches ou manquer des éléments cruciaux de vérification.
La bonne pratique : Privilégiez un notaire spécialisé en immobilier, particulièrement si vous vendez un bien complexe (immeuble en bloc, bien en indivision, SCI). Demandez des recommandations, vérifiez les avis et rencontrez plusieurs notaires pour évaluer leur réactivité et leur compréhension de votre situation. Un bon notaire peut vous faire économiser beaucoup de temps et d’argent en anticipant les problèmes.
Si vous êtes confronté à des situations particulières comme le divorce et l’indivision, choisir un notaire expérimenté dans ces problématiques est essentiel.
Checklist pratique pour réussir votre vente chez le notaire
Pour vous aider à organiser votre vente, voici une checklist des actions à mener avant, pendant et après le rendez-vous chez le notaire :
Avant le compromis de vente
- Réunir tous les titres de propriété et documents justificatifs
- Faire réaliser l’ensemble des diagnostics techniques obligatoires
- Vérifier l’absence d’hypothèque ou prévoir sa mainlevée
- Rassembler les documents de copropriété (le cas échéant)
- Contacter un notaire pour une première consultation
- Calculer le montant approximatif des frais à votre charge
- Se renseigner sur la fiscalité applicable (plus-value éventuelle)
Entre le compromis et l’acte authentique
- Transmettre rapidement tous les documents demandés par le notaire
- Répondre aux questions et demandes du notaire sans délai
- Vérifier que l’acheteur a bien obtenu son financement
- Prévoir la mainlevée d’hypothèque si nécessaire
- Résilier les contrats d’énergie et prévenir les fournisseurs
- Préparer les clés et les codes d’accès à remettre
- Relire attentivement le projet d’acte authentique
Le jour de la signature
- Apporter une pièce d’identité en cours de validité
- Venir avec un RIB pour le virement du produit de la vente
- Poser toutes vos questions au notaire avant la signature
- Écouter attentivement la lecture de l’acte
- Remettre les clés à l’acheteur (ou selon modalités convenues)
- Conserver une copie de l’acte authentique
Après la signature
- Vérifier la réception du virement du notaire sur votre compte
- Déclarer la plus-value à l’administration fiscale (si applicable)
- Conserver précieusement tous les documents de la vente
- Informer votre assurance habitation de la vente
- Effectuer les démarches de changement d’adresse
Si vous vendez un immeuble entier, consultez notre guide complet 2025 pour vendre son immeuble en bloc à Paris pour des conseils spécifiques.
FAQ
Est-ce obligatoire de passer par un notaire pour vendre un bien immobilier ?
Oui, l’intervention d’un notaire est obligatoire pour toute vente immobilière en France. Seul le notaire peut établir l’acte authentique qui constate officiellement le transfert de propriété. Cette obligation légale garantit la sécurité juridique de la transaction et protège à la fois le vendeur et l’acheteur.
Quels sont les frais de notaire pour le vendeur dans une vente immobilière ?
Le vendeur doit principalement s’acquitter des frais suivants : la mainlevée d’hypothèque si le bien est grevé d’une hypothèque (environ 0,3 à 0,5 % du montant de l’hypothèque), le coût des diagnostics immobiliers obligatoires (300 à 1 500 € selon le bien), et l’impôt sur la plus-value le cas échéant (36,2 % de la plus-value nette). Les “frais de notaire” au sens classique (droits de mutation, émoluments) sont à la charge de l’acheteur.
Quand doit-on contacter le notaire dans la procédure de vente ?
Il est recommandé de contacter un notaire dès que vous envisagez sérieusement de vendre votre bien, idéalement avant même la mise en vente. Le notaire pourra vérifier votre situation juridique, vous indiquer les documents à réunir et vous conseiller sur les démarches préalables. Une fois l’offre acceptée ou le compromis signé, vous devez impérativement désigner votre notaire pour qu’il puisse démarrer les formalités qui dureront 2 à 3 mois.
Que fait concrètement le notaire entre le compromis et l’acte authentique ?
Pendant cette période cruciale de 2 à 3 mois, le notaire accomplit de nombreuses vérifications : il consulte le fichier immobilier pour vérifier les titres de propriété, s’assure qu’aucune hypothèque ou servitude non déclarée n’existe, purge les éventuels droits de préemption (notamment de la mairie), vérifie que tous les diagnostics sont conformes, rédige l’acte authentique définitif, calcule les frais et droits de mutation, et organise le rendez-vous de signature. Il s’assure également que l’acheteur a obtenu son financement.
Peut-on choisir son propre notaire même si l’autre partie utilise un notaire ?
Oui, absolument. Chaque partie peut désigner son propre notaire : le vendeur choisit un notaire et l’acheteur peut en choisir un autre. Les deux notaires travaillent ensemble sur le dossier (on parle de “co-notariat”), se partagent le travail et les honoraires. Il n’y a aucun surcoût pour les clients : les émoluments sont identiques qu’il y ait un ou deux notaires. Cette pratique est même recommandée car chaque notaire peut conseiller au mieux son client tout en maintenant l’impartialité globale de la transaction.
Combien de temps dure une vente immobilière avec un notaire ?
Le délai moyen entre la signature du compromis de vente et l’acte authentique est de 2 à 3 mois. Ce délai peut être plus long en cas de complications (hypothèque à lever, droit de préemption, recherches d’héritiers, etc.) ou si l’acheteur tarde à obtenir son financement. En revanche, si toutes les pièces sont réunies rapidement et qu’aucune complexité juridique n’existe, la vente peut être finalisée en 6 à 8 semaines.
Que se passe-t-il si le notaire découvre un problème juridique pendant ses vérifications ?
Si le notaire identifie un problème (hypothèque non déclarée, servitude cachée, vice de forme dans le titre de propriété, droit de préemption non purgé), il en informe immédiatement les parties. Selon la gravité du problème, plusieurs solutions existent : régulariser la situation avant la signature (par exemple, lever une hypothèque), renégocier les conditions de la vente, ou dans les cas les plus graves, annuler la transaction si le problème est rédhibitoire. C’est précisément pour détecter ces problèmes en amont que l’intervention du notaire est obligatoire et précieuse.
Conclusion
Réussir une vente immobilière avec un notaire nécessite une bonne préparation, de l’anticipation et une compréhension claire de chaque étape du processus. Le notaire n’est pas un simple formaliste : c’est votre garant juridique, votre conseiller et celui qui sécurise votre transaction de bout en bout. En réunissant vos documents en amont, en choisissant un notaire expérimenté et en suivant les bonnes pratiques détaillées dans ce guide, vous mettez toutes les chances de votre côté pour une vente sereine et réussie.
N’oubliez pas que chaque vente est unique et peut présenter des spécificités selon la nature du bien, votre situation personnelle et celle de l’acheteur. Un dialogue ouvert avec votre notaire tout au long du processus est essentiel pour anticiper les difficultés et trouver les meilleures solutions.
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Mise à jour le 08/11/2025




